Medienmitteilung
"C.G. Jung"
Das
Rote Buch
18. Dezember 2010 bis 20. März 2011
"Die Jahre, in denen ich den inneren Bildern nachging, waren die wichtigste
Zeit meines Lebens, in der sich alles Wesentliche entschied. Damals begann
es, und die späteren Einzelheiten sind nur Ergänzungen und Verdeutlichungen.
Meine gesamte spätere Tätigkeit bestand darin, das auszuarbeiten, was in
jenen Jahren aus dem Unbewussten aufgebrochen war und mich zunächst
überflutete. Es war der Urstoff für ein Lebenswerk." (C.G. Jung, 1957)
Das Leben und Werk Carl Gustav Jungs (1875–1961), des grossen Schweizer
Tiefenpsychologen, war in seiner Lebensmitte von Zweifeln und Sinnessuche
geprägt. In dieser schwierigen Zeit begann C.G. Jung im Alter von 38 Jahren
mit der Arbeit am "Roten Buch". Diese für ihn prägende Lebensphase führte
mit den Aufzeichnungen von Träumen und Visionen letztlich zur Essenz seines
Lebenswerks. Das "Rote Buch" ist eine Ansammlung von Jungs persönlichsten
Notizen und Zeichnungen, die seine damalige Unrast und seine
Auseinandersetzung mit dem Unbewussten mit teilweise furchterregenden
Träumen und quälenden Selbsterfahrungen dokumentiert. Während 16 Jahren
fasste er diese Träume und Fantasien in einem Bildband zusammen. Jungs
Konfrontation mit dem Unbewussten war aber nicht nur private Sinnessuche,
sondern ein absichtlich getätigtes Experiment, um im Kontakt mit dem
Unbewussten zu neuen psychologischen Erkenntnissen zu gelangen.
Man kann das zwischen 1914 und 1930 entstandene "Rote Buch" als
Gesamtkunstwerk bezeichnen. Das annähernd sieben Kilogramm schwere, in rotes
Leder gebundene Werk ist in eigenartig feierlicher, deutscher Sprache
verfasst, in kunstvoller Kalligrafie mittelalterlicher Handschriften
gehalten und mit farbenprächtigen Illustrationen versehen.
Während der Arbeit am "Roten Buch" unternahm Jung mehrere Reisen, die ihn
unter anderem zu den Pueblo-Indianern Neu-Mexikos, in die Oasenstädte
Nordafrikas und in die Buschsavanne und Bergwälder Ostafrikas führten. Das
gesamte psychologische Werk von C.G. Jung zeugt von seinem immensen
Interesse und seiner Neugierde an aussereuropäischen Kulturen. Vor allem
asiatische Weltbilder, wie Taoismus, Buddhismus und indische
Religionsformen, erscheinen immer wieder in seinen Werken und bilden die
Basis seiner Theorien in der Auseinandersetzung mit dem Unbewussten, wie
etwa in der "Archetypen-Lehre" und in den "Urbildern". Häufig finden sich in
seinem zeichnerischen Werk kreisrunde Diagramme, ähnlich den Mandalas, die
wir aus der tibetischen Kunst kennen. In der Ausstellung finden sich
verschiedene Mandala-Skizzen, so auch sein allererstes Werk dieser Art:
"Systema mundi totius": eine Darstellung des Mikrokosmos, der seinen
eigenen Seelenzustand reflektierte. Jung bezeichnete dieses Werk – zusammen
mit einer Reihe von Skizzen, die er während des Militärdienstes als Feldarzt
im 1. Weltkrieg zeichnete – als wichtige Zeugnisse seiner psychologischen
und geistigen Entwicklung.
Nach Jungs Tod ruhte das "Rote Buch" jahrzehntelang in einem Banktresor. Im
vergangenen Jahr ist dieses erstaunliche und rätselhafte Werk der
Öffentlichkeit zugänglich gemacht worden. Die Publikation wurde zu einem
Grosserfolg. Das für die Erforschung der Geschichte der Psychologie
bedeutsame Werk wird nun erstmals in Europa gezeigt.
Da Jungs Reisen und somit das Buch auch von der Auseinandersetzung mit
fremden Kulturen, Symbolen und Religionen zeugen, war das Museum Rietberg
als Ausstellungsort naheliegend. In Zürich werden Tagebücher, Skizzen,
Gemälde und Skulpturen C.G. Jungs aus Familien- und Privatbesitz gezeigt,
die zeitgleich mit der Arbeit am "Roten Buch" entstanden sind; darunter auch
bildhauerische Werke, die noch nie öffentlich zu sehen waren.
Organisation
Die Ausstellung wurde organisiert in Zusammenarbeit mit der Stiftung der
Werke von C.G. Jung, Zürich
Gastkurator ist Prof. Sonu Shamdasani.
Publikation
Zur Ausstellung erscheint ein illustrierter, kleinformatiger
Ausstellungsführer (d/f/e)
CHF 4.–
Führungen
Öffentliche Führungen
Jeden Samstag, 14h
Mit Mitarbeitenden des C.G. Jung Instituts und des Internationalen Seminars
für Analytische Psychologie Zürich
Privat Führungen
Buchen Sie eine private Führung unter T. 044 206 31 11 / 31
Veranstaltungen
Sonntag, 19. Dezember 2010, 11h
Liber Novus: C.G. Jung and the 'Art' of Psychology
Lecture by Prof. Sonu Shamdasani
Sonntag, 16. Januar 2011, 11h
Wandlungen des Gottesbildes in Jungs Rotem Buch: Von einer Spurensuche im
"Schatzhaus der Menschheit"
Vortrag von Prof. Dr. Ingrid Riedel
Donnerstag, 20. und 27. Januar, 3., 10. und 17. März 2011, jeweils 18.30h
Künstlerische Interventionen und Gespräche
Donnerstag, 3. und 17. Februar 2011, jeweils 19h
Das Rote Buch im Gespräch
Jungsche AnalytikerInnen diskutieren mit Vertretern der Öffentlichkeit
Sonntag, 13. Februar 2011, 11h
Das Fremde ist auch ein Teil von uns, C.G. Jungs Begegnung mit fremden
Kulturen
Vortrag von lic. phil. Linda Briendl
Allgemeine Informationen
Öffnungszeiten
Di bis So 10–17 Uhr, Mi und Do 10–20 Uhr.
Festtage: geschlossen 24. und 31.12.; geöffnet 25.12. und 1.1. 10–17 Uhr
Eintritt CHF 16 / 12. Jugendliche bis 16 Jahre gratis
Private Führungen auf Anfrage, T. 044 206 31 11 / 31
Anreise Tram 7 bis Haltestelle „Museum Rietberg“ (4 Haltestellen vom
Paradeplatz). Bus 33 bis „Hügelstrasse“. S-Bahn bis Bahnhof Enge. Keine
Parkplätze. Das Museum ist rollstuhlgängig. Behinderten-Parkplatz vorhanden.
Communiqué
de presse "C.G. Jung"
C.G.
Jung: Le Livre Rouge
18 décembre 2010 – 20 mars 2011
"Les années durant lesquelles j’étais à l’écoute des images intérieures
constituèrent l’époque la plus importante de ma vie, au cours de laquelle
toutes les choses essentielles se décidèrent. Car c’est là que celles-ci
prirent leur essor et les détails qui suivirent ne furent que des
compléments, des illustrations et des éclaircissements. Toute mon activité
ultérieure consista à élaborer ce qui avait jailli de l’inconscient au long
de ces années et qui tout d’abord m’inonda. Ce fut la matière première pour
l’œuvre d’une vie."
C.G. Jung (1957; citation tirée de Ma Vie, Paris 1973)
Vers la quarantaine, la vie et les recherches du grand psychanalyste suisse
Carl Gustav Jung (1875–1961) furent marquées par le doute. Tourmenté et en
quête de quête de sens, c’est au cours de cette période difficile, à l’âge
de 38 ans, qu’il commence à rédiger son Livre rouge.
Cette phase cruciale de sa vie, durant laquelle il notera ses rêves et ses
visions, allait aboutir à ce qui sera l’essence même de son œuvre.
Le Livre rouge rassemble les notes et les dessins les plus intimes que C.G.
Jung aient réalisés. Il témoigne des tensions qui l’habitent à l’époque et
documente sa confrontation avec l’inconscient, qui s’accompagnera parfois de
rêves terrifiants et d’expériences personnelles douloureuses.
Pendant seize ans, il consignera ces rêves et ces fantasmes dans un volume
qu’il illustrera lui-même.
On peut qualifier ce Livre rouge auquel C.G. Jung travaillera de 1914 à 1930
d’"œuvre d’art totale". Cet ouvrage relié de cuir rouge, qui pèse presque
sept kilos, a été rédigé dans un allemand d’un style curieusement solennel,
soigneusement calligraphié en lettres gothiques rappelant les manuscrits
médiévaux, et orné d’illustrations aux couleurs somptueuses.
Au cours de cette période, C.G. Jung entreprit plusieurs voyages qui le
conduisirent, notamment, auprès des Indiens Pueblos du Nouveau-Mexique, dans
les viles des oasis de l’Afrique du Nord et dans la savane arborée de
l’Afrique de l’Est. L’ensemble de son œuvre psychologique atteste de
l’intérêt énorme qu’il porte aux civilisations extra-européennes et de sa
curiosité à cet égard. Certaines conceptions du monde asiatique notamment,
tels le taoïsme et le bouddhisme, ainsi que certaines religions de l’Inde
apparaissent régulièrement dans ses œuvres. Elles constituent la base des
théories qu’il élabore lors de cette confrontation avec l’inconscient – par
exemple la "théorie des archétypes" et celles des "images originelles". Dans
ses dessins, on trouve souvent des diagrammes circulaires, semblables aux
mandalas que nous connaissons dans l’art tibétain.
Différents projets de mandalas sont présentés dans cette exposition, dont le
premier dessin de ce genre que C.G. Jung ait réalisé. Intitulé Systema mundi
totius [Système de l’univers], il s’agit d’une représentation du microcosme
reflétant son propre état psychique. Il considérait d’ailleurs cette œuvre –
ainsi que toute une série d’esquisses qu’il avait dessinées pendant la
première Guerre mondiale, alors qu’il faisait son service militaire en tant
que médecin des armées – comme des témoignages importants de son
développement psychologique et spirituel.
Après la mort de C.G. Jung, le Livre rouge resta enfermé pendant des
décennies dans le coffre d’une banque. L’an dernier, cet ouvrage aussi
étonnant que mystérieux a enfin été dévoilé au public et sa publication a
rencontré un immense succès. Ce livre d’une importance capitale pour l’étude
de l’histoire de la psychologie est aujourd’hui présenté pour la première
fois en Europe.
Les civilisations étrangères ayant toujours fasciné Jung, ainsi qu’en
témoignent ses voyages et, par conséquent, cet ouvrage, le Musée Rietberg de
Zurich s’imposait comme lieu d’exposition. Entre autres documents, les
visiteurs pourront découvrir des journaux intimes, des esquisses, des
peintures et des sculptures de C.G. Jung, toujours en possession de la
famille ou provenant de collections privées, qu’il a réalisées pendant qu’il
travaillait à son Livre rouge – parmi elles, certaines sculptures qui
n’avaient encore jamais été présentées au public.
Organisation
L’exposition a été organisée en collaboration avec la Fondation des œuvres
de C.G. Jung, Zürich.
Commissaire d’exposition invitée: Professeur Sonu Shamdasani
Publication
Un petit guide illustré en trois langues (d/f/e) paraîtra à l’occasion de
cette exposition.
CHF 4
Informations
Heures d’ouverture
ma – di 10–17h | me/je 10 – 20h
Jours fériés 25 décembre et 1 janvier: 10 – 17h. Fermé le 24 et 31
décembre
Entrée adultes CHF 16 | réduit CHF 12 | entrée libre jusqu’à 16 ans
Visites guidées (en allemand) samedi 14h
Visites privées en français + 41 44 206 31 11 / 31
Accès Tram nº 7 (en direction de Wollishofen) jusqu’à l’arrêt «Museum
Rietberg» (4e station après Paradeplatz). Pas de places de stationnement,
sauf pour les handicapés. |
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